Originaire de Trinité-et-Tobago, Queen Omega est une figure emblématique du reggae roots féminin. Queen Omega c'est une voix puissante et un style qui fusionne les influences soul et dancehall avec sa spiritualité rastafarri.
De son vrai nom Jeneile Osborne, Queen Omega est née vers 1981 à San Fernando (Trinité-et-Tobago). Elle a commencé à chanter à l'église puis au sein de sa communauté Rasta. Elle s'est fait un nom dans le milieu du reggae aux côtés d'artistes majeurs comme Sizzla et Capleton. Elle est considérée comme l'une des rares ambassadrices féminines du reggae international.
Queen Omega a grandi dans une famille de musiciens, à l’écoute de soul (Aretha Franklin, Whitney Houston…), de jazz, mais aussi des musiques traditionnelles de Trinité-et-Tobago. Initialement active dans le calypso et la soca, elle se tourne vers le reggae (roots, dancehall) en adoptant la foi rastafari.
Des les années 2000, elle s’affirme sur scène internationale et se distingue par une voix puissante, une présence scénique marquée et une combinaison de chant mélodique + toasting (style deejay) dans ses performances.
Queen Omega mélange roots reggae, dancehall, mais aussi soul, jazz, et caribéennes ce qui donne à son œuvre un caractère à la fois militant et chaleureux.
Queen Omega aborde souvent des sujets comme la condition humaine, la liberté, l’émancipation des femmes, l’égalité. Son single Lioness est d'ailleurs présenté comme un hymne féministe.
Parcours discographique & faits marquants
Albums clés :
- 2001 - Queen Omega
- 2003 - Pure Love
- 2004 - Away From Babylon
- 2005 - Destiny
- 2025 - Freedom Legacy
Un de ses titres récents : « No Love Dubplate » en collaboration avec Little Lion Sound, a connu un succès viral important (des dizaines de millions d’écoutes) sur le fameux riddim du «Next Episode».
Importance et singularité
Queen Omega est considérée comme une des voix majeures féminines du reggae roots/dancehall. Elle apporte une dimension caribéenne (Trinité-et-Tobago) au reggae international, ce qui est moins fréquent que les artistes jamaïcains. Son engagement (féministe, spirituel, social) et sa musicalité en font une artiste qui dépasse le simple cadre « musique de divertissement ».